ALERTE TRAGÉDIE À LYON : Elle accuse son mari d’avoir tué leur fils et tente de recruter un tueur à gages sur le parking d’un centre commercial. Le face-à-face au tribunal est glaçant !

Je veux que tu fasses ce qu’il faut. Je le veux six pieds sous terre, peu importe la méthode.

Ces mots, glacants et définitifs, n’ont pas été prononcés dans un film de cinéma noir, mais sur le parking désert d’un centre commercial près de Lyon, un soir de pluie fine.

Angélique, une mère de famille autrefois sans histoire, ne savait pas que l’homme en face d’elle, celui qu’elle pensait être un tueur implacable, portait un micro de la police.

Son regard était vide, hanté par le souvenir de son fils, Lucas, mort trois ans plus tôt dans un “accident” suspect. Pour elle, la justice a fermé les yeux. Pour elle, son ex-mari, Marc, une ancienne star de la télévision locale, est un prédateur protégé par un réseau d’influence.

Entre les accusations d’abus innommables et le désir de vengeance, la frontière est devenue floue. Aujourd’hui, le verdict approche et une nouvelle affaire de vol vient assombrir son dossier déjà lourd.

Est-elle une victime poussée à bout par le deuil ou une manipulatrice hors de contrôle ?

Partie 1 : L’Ombre d’un doute.

Le silence de la salle d’audience n’est rompu que par le cliquetis des menottes. Angélique entre, les yeux rougis, cherchant désespérément le regard de sa fille, Chloé, seule alliée dans ce chaos. À quelques mètres, son ex-mari Marc reste impassible, le visage de marbre, celui-là même qui présentait le journal chaque soir avec un sourire rassurant.

Tout a basculé lors de ce rendez-vous secret. Angélique pensait acheter la paix. Elle a acheté sa propre chute.

Partie 2 : La Descente aux Enfers (L’Engrenage)
Le parking du centre commercial de la Part-Dieu, à Lyon, n’a rien de romantique à deux heures du matin. Sous la pluie fine qui s’écrase sur le bitume huileux, les néons clignotants des enseignes fermées projettent des ombres déformées sur le visage d’Angélique. Elle est assise dans sa petite citadine, les mains crispées sur le volant, le souffle court. Dans son sac à main, la carte grise de son véhicule — son seul bien de valeur — tremble au rythme de ses battements de cœur. Elle attend un homme qu’elle n’a jamais vu, un homme dont elle espère qu’il mettra fin à son calvaire.

Comment en est-elle arrivée là ? Comment cette mère de famille, qui passait ses dimanches à préparer des tartes aux pommes et à encourager son fils Lucas lors de ses matchs de baseball à Dardilly, est-elle devenue une femme prête à financer un m*urtre ?

Tout a commencé par ce silence. Ce silence assourdissant qui a suivi la mort de Lucas, le 20 juillet 2020. Un après-midi d’été étouffant. Marc, son ex-mari, l’ancien présentateur vedette du journal régional, était présent. Il était le seul témoin. Le rapport de gendarmerie a conclu à un accident tragique : le pick-up de Lucas aurait reculé tout seul, l’écrasant contre un muret dans le parking d’un centre d’entraînement. Marc a appelé le 17, sa voix étranglée par les sanglots dans l’enregistrement que tout le pays a fini par entendre. « Mon fils est sous le camion… je ne sais pas comment c’est arrivé… »

Mais pour Angélique, chaque mot de cet appel sonnait faux. Elle connaissait Marc. Elle connaissait l’homme derrière le masque de velours de la télévision. Elle l’avait épousé, elle l’avait aimé, et elle l’avait fui en 2013, emmenant leurs deux enfants, Lucas et Chloé, pour échapper à ce qu’elle décrivait comme un enfer domestique fait de manipulations et de violences invisibles.

— « Ils ne veulent pas comprendre, Chloé, » murmurait-elle souvent à sa fille dans l’obscurité de leur petit appartement de Villeurbanne. « Ton père n’est pas un héros. C’est un monstre que la France adore. »

Le conflit de divorce avait duré des années, une guerre d’usure psychologique où Marc, avec son charisme naturel et ses relations haut placées dans le “milieu lyonnais”, semblait toujours avoir un coup d’avance. Quand Angélique l’a accusé de violences s*xuelles sur leur fille, le juge a balayé les allégations, les qualifiant de “fantasmes nés d’une rancœur post-divorce”. Marc avait intenté un procès en diffamation. Il avait gagné. Il était l’homme propre, le gendre idéal des Français. Elle, elle était devenue “la folle”, la femme instable qui cherchait à détruire une icône.

La mort de Lucas a été le déclencheur final. Pour Angélique, ce n’était pas un accident. C’était une exécution, ou au mieux, une négligence criminelle que Marc avait maquillée grâce à ses amis influents : des magistrats, des politiciens, des notables de la région. Elle appelait cela “le réseau des bons vieux copains”. Une confrérie invisible qui protégeait les siens, même les plus s*les.

Dans la voiture, ce soir-là, un homme s’approche enfin. Il porte une veste en cuir sombre, le col relevé. C’est “l’intermédiaire”. Elle baisse sa vitre, l’odeur de l’asphalte mouillé s’engouffre dans l’habitacle.

— « Vous avez ce qu’il faut ? » demande l’homme d’une voix rauque.

Angélique ne répond pas tout de suite. Ses yeux parcourent le parking. Elle se sent observée, non pas par la police — elle ne l’imagine même pas — mais par les fantômes de sa vie passée. Elle voit Lucas courir sur le terrain, elle entend les rires de sa fille avant que le s*ptique ne s’installe.

— « Je veux qu’il disparaisse, » dit-elle enfin, sa voix n’est plus qu’un sifflement. « Je veux qu’il soit sous terre. Comme Lucas. Il a volé l’avenir de mon fils. Il brise la vie de ma fille. La justice ne fait rien, alors je vais le faire. »

L’homme, qui est en réalité un agent de la Brigade de Répression du Banditisme (BRB) infiltré, la pousse dans ses retranchements. Il doit obtenir des preuves claires de l’intention criminelle.

— « Vous savez ce que cela implique ? Je peux le faire vite, ou je peux le faire lentement. S’il a fait ce que vous dites aux enfants… peut-être qu’il mérite de souffrir un peu, non ? »

Angélique hésite. Une fraction de seconde, l’humanité lutte contre la haine pure. Mais l’image du pick-up de son fils lui revient en mémoire. Elle repense à Chloé, qui s’était filmée quelques mois plus tôt pour dénoncer les agissements de son père sur YouTube, une vidéo intitulée “Liberté pour Chloé” qui avait fait des millions de vues mais n’avait conduit à aucune mise en examen.

— « Lentement, » lâche-t-elle. « Il aime le pouvoir. Il aime dominer les femmes. Il se prend pour Dieu. Je veux qu’il comprenne qu’il n’est rien avant de partir. »

Elle lui tend la carte grise. C’est l’acompte. Elle n’a plus d’argent. Les frais d’avocat et les procès perdus ont siphonné ses économies. Elle promet de payer le reste, 5 000 euros, une somme dérisoire pour une vie, mais une fortune pour elle, dès qu’elle aura accès au fonds de placement de sa fille, une assurance-vie dont Marc bloque l’accès.

L’agent infiltré range le document. Il lui demande si elle a peur d’aller en prison.

— « La prison ? » Angélique ricane, un son sec et dénué de joie. « J’y suis déjà. Je vis dans une cellule invisible depuis le jour où je l’ai rencontré. Je veux juste que mes enfants soient libres. Même si je ne suis plus là pour le voir. »

Le piège se referme. Mais ce qu’Angélique ignore, c’est que ce complot n’est que la partie émergée de l’iceberg. À quelques kilomètres de là, dans les bureaux feutrés de la police judiciaire, les enquêteurs découvrent une autre facette de la “pauvre mère endeuillée”. Elle est soupçonnée d’avoir détourné des fonds d’une association caritative lyonnaise, “Les Mains Ouvertes”, qui vient en aide aux plus démunis. Quelques centaines d’euros ici et là, des documents falsifiés avec l’aide d’une amie proche, Mélanie.

Pourquoi une femme prête à tuer volerait-elle une petite association ? Est-ce la kleptomanie du désespoir ? Ou est-elle simplement une manipulatrice qui utilise sa tragédie comme un bouclier pour commettre d’autres crimes ?

Le lendemain matin, alors qu’elle prépare le café pour Chloé, des coups violents retentissent à la porte. Ce n’est pas le tueur à gages venant annoncer la fin de son cauchemar. C’est le RAID.

Angélique est plaquée au sol devant sa fille hurlante. Les menottes se referment sur ses poignets fins. Dans le fourgon qui l’emmène vers le quai des Orfèvres lyonnais, elle ne pleure pas. Elle regarde fixement le siège devant elle. Elle sait que Marc regarde probablement l’information sur son smartphone, dans son bureau climatisé, avec ce petit sourire de satisfaction.

L’interrogatoire dure des heures. Les policiers lui diffusent les enregistrements du parking. Sa propre voix lui revient, déformée, monstrueuse. « Je le veux sous terre. » Elle ne nie rien. Elle revendique. Elle parle de “justice vigilante”. Elle raconte à nouveau les abus, les s*pices, la mort de Lucas. Mais pour les enquêteurs, elle n’est plus une mère éplorée. Elle est une menace de premier degré.

Le juge d’instruction ordonne sa détention provisoire. Mais l’affaire prend une tournure médiatique sans précédent. Sur les réseaux sociaux, la France se divise. Il y a ceux qui voient en elle une “Médée moderne”, une s*mbre meurtrière. Et il y a ceux, des milliers d’anonymes sous le hashtag #JusticePourAngélique, qui pensent qu’elle a été poussée au crime par une justice sourde et aveugle face aux puissants.

En prison, à la maison d’arrêt de Corbas, Angélique reçoit des lettres de soutien par centaines. Mais elle reçoit aussi les rapports d’expertise psychiatrique. “Personnalité paranoïaque”, “Fixation obsessionnelle sur l’ex-conjoint”, “Altération du discernement”. Marc, lui, accorde une interview exclusive à un grand magazine. Il y apparaît dévasté, inquiet pour la s*nté mentale de la mère de ses enfants, mais soulagé d’être en vie.

Pourtant, au milieu de cette tempête, un élément nouveau surgit. Mélanie, l’amie complice du détournement de fonds, commence à parler. Elle évoque des réunions s*crètes, des documents cachés par Angélique qui prouveraient que Lucas craignait son père quelques jours avant sa mort.

Le mystère s’épaissit. Si Angélique a tenté de tuer Marc, est-ce parce qu’elle perdait la tête, ou parce qu’elle avait découvert une vérité si s*mbre qu’elle ne pouvait plus la supporter ?

Le climax approche. Le procès pour “tentative d’assassinat” va s’ouvrir, mais une autre accusation, celle de fraude s*ciale, risque de discréditer totalement son témoignage. Dans sa cellule, Angélique griffonne sur un petit carnet. Elle prépare sa défense, ou peut-être ses adieux. Elle sait que la prochaine fois qu’elle verra Marc, ce sera derrière une vitre blindée, et que Chloé devra choisir son camp une bonne fois pour toutes.

La tension monte dans les rues de Lyon. Des manifestations se préparent. L’ombre de Lucas plane sur chaque dossier, chaque témoignage. Et alors que tout le monde attend le dénouement, une question demeure : qui est le véritable prédateur dans cette histoire ? L’homme qui sourit à la caméra, ou la femme qui murmure des m*urtres dans l’obscurité d’un parking ?

Partie 3 : Le Tribunal des Ombres (Le Climax)
Le Palais de Justice de Lyon, sur les quais de Saône, ressemble à une forteresse de pierre froide sous le ciel de janvier. À l’intérieur de la salle d’assises, l’air est devenu irrespirable. C’est le jour du jugement. Ce n’est plus seulement le procès d’une femme accusée d’avoir voulu recruter un t*ueur à gages ; c’est le procès d’une famille éclatée, d’une vengeance maternelle et d’une société déchirée entre la loi et la morale.

Angélique est assise dans le box des accusés, protégée par une paroi de verre. Elle a vieilli de dix ans en quelques mois de détention. Ses cheveux, autrefois soigneusement coiffés pour ses rendez-vous de déléguée de parents d’élèves, pendent désormais, ternes, autour d’un visage creusé par les nuits sans sommeil de la prison de Corbas. Elle ne regarde personne, sauf Chloé, sa fille, assise au premier rang du public, les yeux gonflés de larmes, portant un médaillon avec la photo de son frère Lucas.

À quelques mètres d’elle, sur le banc des parties civiles, Marc siège comme un roi déchu mais toujours digne. Il porte un costume sombre parfaitement ajusté. Il ne transpire pas. Il ne tremble pas. Il incarne cette assurance tranquille de l’homme de télévision que les Français ont laissé entrer dans leur salon pendant quinze ans. Pour l’accusation, il est la victime miraculée. Pour la défense, il est le grand architecte d’un mensonge s*nglant.

Le président de la cour commence par diffuser les enregistrements s*crets. La voix d’Angélique résonne dans les enceintes de la salle, amplifiée, spectrale.

— « Je veux qu’il souffre. Je veux qu’il ressente ce que mon fils a ressenti avant de mourir. »

Le silence qui suit est lourd comme du plomb. Le procureur se lève, ajustant sa robe noire. — « Madame, vous ne parlez pas ici de justice. Vous parlez de bcherie. Vous avez transformé votre deuil en un snglant projet de divertissement. Vous avez même tenté d’utiliser l’argent destiné aux pauvres, celui de l’association “Les Mains Ouvertes”, pour financer ce crime. Comment osez-vous invoquer la mémoire de votre fils pour justifier une telle déchéance ? »

Angélique se lève lentement. Ses mains agrippent le rebord du box. Sa voix, d’abord tremblante, gagne en puissance, une puissance née du désespoir le plus total.

— « Vous parlez d’argent ? Vous parlez de procédure ? » lance-t-elle en fixant le procureur, puis en tournant son regard vers Marc. « Mon fils est mort dans un parking, seul, écrasé par son propre camion sous les yeux de cet homme ! J’ai hurlé pendant des années que cet homme était dangereux. J’ai apporté des preuves des abus sur ma fille. On m’a traitée de folle. On a classé sans suite. On a protégé la “star”. La justice n’est pas un palais de marbre, Monsieur le Procureur. Pour moi, la justice est devenue un parking désert à deux heures du matin, parce que vous m’avez s*u l’autre issue ! »

C’est alors que le procès bascule. Mélanie, l’amie d’Angélique accusée avec elle de fraude, est appelée à la barre. On s’attend à ce qu’elle enfonce son amie pour sauver sa propre peau. Mais Mélanie sort un pli de sa veste.

— « Je dois dire la vérité, » murmure-t-elle. « Angélique n’a pas volé cet argent pour elle. Elle a détourné ces fonds pour payer un détective privé s*cret, parce qu’elle avait découvert que Marc avait payé un témoin pour changer sa déposition sur l’accident de Lucas. »

Un murmure parcourt l’assistance. Marc change de posture, ses sourcils se froncent légèrement. Le président demande des preuves. Mélanie tend une série d’échanges de courriels et des relevés bancaires cryptiques. Elle explique qu’Angélique était devenue obsédée, non pas par le murtre, mais par la vérité, et que l’idée du tueur à gages n’était venue que lorsqu’elle avait réalisé que Marc était sur le point d’obtenir la garde exclusive de Chloé malgré les accusations d’abus.

Le témoignage le plus déchirant reste celui de Chloé. À 18 ans, elle se tient debout, fragile mais résolue. Elle ne regarde pas son père. Elle regarde les jurés.

— « Mon père m’a toujours dit que si je parlais, personne ne me croirait. Il disait qu’il était “le visage de la vérité” à la télé et que je n’étais qu’une enfant perturbée. Ma mère n’est pas une criminelle. C’est une s*uveuse qui s’est noyée en essayant de me sortir de l’eau. »

Le climax atteint son apogée lorsque Marc est invité à s’exprimer. Il s’approche de la barre avec une élégance glaciale. — « Tout ce que j’entends ici est le produit d’une tragédie que nous partageons tous. Le deuil de Lucas nous a tous brisés. Mais Angélique a choisi la haine. Elle m’accuse de crimes atroces pour ne pas avoir à affronter la réalité : notre fils est mort dans un bête accident. Elle a voulu me t*uer. C’est le seul fait établi ici. »

À cet instant précis, Angélique fait quelque chose que personne n’avait prévu. Elle ne crie pas. Elle ne l’insulte pas. Elle sort de sa poche un petit morceau de papier froissé — une lettre que Lucas lui avait écrite quelques jours avant sa mrt, qu’elle avait gardée scrètement.

— « Marc, » dit-elle d’une voix soudainement calme, presque douce. « Dans cette lettre, Lucas disait qu’il avait peur de te voir ce fameux samedi. Il disait qu’il allait te confronter sur ce que tu faisais à Chloé. Tu le savais, n’est-ce pas ? C’est pour ça que le camion a “glissé”. »

Le visage de Marc se décompose pour la première fois. La faille est là, visible. Le public retient son souffle. Le président ordonne le calme, mais le doute s’est instillé comme un poison dans l’esprit des jurés.

L’avocat général reprend la parole pour ses réquisitions. Il demande 15 ans de réclusion criminelle. Pour lui, peu importe le contexte, on ne peut pas se faire justice soi-même dans une République. Mais pour la défense, condamner Angélique, c’est achever le travail de Marc.

La délibération dure plus de dix heures. Dix heures pendant lesquelles Lyon semble s’arrêter de respirer. Sur Twitter, les hashtags explosent. Des veillées s’organisent devant le tribunal avec des bougies pour Lucas.

Le verdict tombe dans une atmosphère électrique. Coupable.

Mais la peine est un choc : 5 ans de prison, dont 3 avec sursis. Une peine “clémence” qui reconnaît implicitement la souffrance de la mère tout en condamnant l’acte. Cependant, le juge ajoute une mention spéciale : une nouvelle enquête est ouverte sur les circonstances de la mort de Lucas et sur les accusations d’abus s*xuels, sur la base des nouveaux éléments apportés pendant le procès.

En entendant le verdict, Angélique s’effondre, non pas de douleur, mais de soulagement. Elle a perdu sa liberté, mais elle a enfin brisé le mur de silence.

Alors qu’on l’emmène, Marc quitte la salle par une porte dérobée, poursuivi par les huées de la foule. Pour la première fois de sa vie, les caméras ne sont plus ses amies. Son image vacille.

Le point culminant n’est pas seulement la condamnation d’Angélique, c’est le moment où elle accepte de se sacrifier pour que la vérité, même sle, même snglante, puisse enfin éclater. Elle a utilisé le mal pour forcer le bien à se montrer.

Le soir même, une vidéo circule sur les réseaux sociaux. C’est une archive de Lucas, souriant, jouant au baseball. La légende dit simplement : « On commence enfin à t’écouter. »

L’histoire pourrait s’arrêter là, mais le sng appelle le sng, et dans l’ombre des prisons ou des villas bourgeoises, la vengeance n’est jamais vraiment rassasiée.

Partie 4 : Les Cendres et la Renaissance (Épilogue)
La prison de femmes de Corbas n’est qu’à quelques kilomètres des lumières scintillantes de Lyon, mais pour Angélique, c’est une autre planète. Le bruit constant des verrous, le bourdonnement des néons et le froid métallique des lits superposés sont devenus son quotidien. Pourtant, étrangement, elle n’a jamais semblé aussi sereine. La condamnation à deux ans de prison ferme — une peine relativement clémente compte tenu de la gravité de l’acte — a agi sur elle comme une s*ignée médiévale : douloureuse, mais nécessaire pour évacuer le poison qui la rongeait.

Dans sa petite cellule, Angélique a installé un sanctuaire de fortune. Sur le mur gris, elle a scotché les photos de Lucas, les dessins d’enfance de Chloé et, plus récemment, des coupures de presse. Les titres ont changé. On ne parle plus de “La mère qui voulait t*uer son ex”, mais de “L’affaire Solomon : de nouvelles zones d’ombre”.

L’épilogue d’une tragédie n’est jamais un point final, c’est une lente dissipation de la fumée après l’explosion. Pour Angélique, la véritable victoire n’est pas sa liberté, mais le fait que l’enquête sur la mort de Lucas ait été officiellement réouverte par le parquet de Lyon, suite aux éléments produits lors du procès. Marc, l’idole déchue, n’est plus ce présentateur intouchable. Il est devenu un homme “sous surveillance”, un paria dont le nom est désormais associé au doute et à la s*rdidité.

Chloé vient la voir tous les parloirs. La jeune fille a mûri d’un coup, portant sur ses épaules le poids d’un héritage s*nglant. — « Maman, les gens commencent à comprendre, » lui murmure-t-elle à travers l’épaisse vitre en plexiglas. « L’association que tu as soi-disant “volée”… les donateurs ont retiré leur plainte. Ils ont compris que tu utilisais cet argent pour chercher la vérité, pas pour t’enrichir. »

C’est le grand paradoxe de cette affaire. En tentant de commettre l’irréparable, Angélique a forcé la lumière à entrer dans les recoins les plus smbres de sa vie. Mais à quel prix ? Elle a sacrifié sa réputation, sa liberté et sa snté mentale. Elle sait que même à sa sortie, elle restera pour beaucoup “celle qui a voulu embaucher un t*ueur”.

Pendant ce temps, à l’extérieur, l’empire de Marc s’effondre. Privé de son antenne, lâché par ses “bons vieux copains” qui craignent désormais que le scandale ne les éclabousse, il s’est retiré dans une villa isolée sur les hauteurs de la Côte d’Azur. La rumeur dit qu’il prépare un livre, une ultime tentative de manipulation pour laver son honneur. Mais les réseaux sociaux ne pardonnent pas. Chaque jour, de nouveaux témoignages anonymes font surface, évoquant des comportements inappropriés, des colères s*noises, des abus de pouvoir.

Le destin de Mélanie, l’amie fidèle, est tout aussi complexe. Elle a évité la prison mais vit désormais cachée, hantée par la peur des représailles du réseau de Marc. Elle reste le lien s*cret entre Angélique et le monde extérieur, celle qui continue de rassembler les pièces du puzzle de la mort de Lucas.

Un soir de printemps, quelques mois avant sa libération anticipée pour bonne conduite, Angélique reçoit une lettre anonyme en prison. Pas de timbre, juste un papier glissé sous sa porte. À l’intérieur, une simple adresse à Marseille et une date. Aucun nom. Est-ce un piège ? Un message d’un ancien “contact” du réseau de Marc ? Ou une ultime pièce à conviction ?

La fin de l’histoire laisse un goût de cendres. Angélique sait que la justice des hommes est imparfaite. Elle a été punie pour avoir voulu se faire justice elle-même, mais elle a aussi réussi à ébranler un monstre que personne n’osait toucher.

Le jour de sa sortie arrive enfin. C’est un matin brumeux. Chloé l’attend devant les portes massives de la prison. Il n’y a pas de caméras cette fois, juste le silence d’une nouvelle vie qui commence. Angélique ne regarde pas en arrière. Elle a une mission. Elle doit se rendre à cette adresse à Marseille. Elle doit savoir si le dernier témoin de la mort de Lucas, celui que Marc a payé pour se taire, est enfin prêt à parler.

La résolution est douce-amère. Le système a broyé cette famille, mais l’esprit de résistance d’une mère a survécu. Lucas ne reviendra pas, mais son nom sera peut-être bientôt lavé de l’étiquette d’un “accident stupide”.

L’histoire d’Angélique Solomon reste un avertissement pour tous : derrière les sourires de façade et les carrières brillantes se cachent parfois des screts qui ne peuvent être enterrés. Et quand la loi échoue à protéger les innocents, la nature humaine, dans ce qu’elle a de plus désespéré et de plus smbre, finit toujours par réclamer son dû.

L’histoire reste ouverte. Marc est toujours libre, mais il est prisonnier de sa propre slitude. Angélique est libre, mais elle porte les chaînes de son passé. Et Chloé ? Chloé est la smence de l’espoir, celle qui prouve que l’on peut survivre à l’enfer si l’on garde une part de vérité en soi.

Curieusement, l’opinion publique a fini par faire d’Angélique une icône de la lutte contre les violences f*miales et institutionnelles. Son portrait est brandi dans les manifestations féministes. Elle est devenue, malgré elle, le symbole d’une fureur légitime.

Alors qu’elle monte dans la voiture de sa fille, Angélique caresse le médaillon de Lucas. — « On y est presque, mon fils, » murmure-t-elle.

Le voyage vers Marseille commence. La route est longue, mais pour la première fois depuis des années, Angélique ne conduit plus dans l’obscurité. Elle avance vers le soleil, même si celui-ci doit éclairer un dernier champ de b*taille.

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